Symptômes physiques :
Insomnie ou cauchemars
Fatigue
Sursaut facile
Difficulté à se concentrer
Battements de cœur rapides
Fébrilité et agitation
Maux et douleurs
Tension musculaire
Guérir d’un traumatisme
Les symptômes d’un traumatisme durent généralement de quelques jours à quelques mois, s’estompant progressivement à mesure que vous digérez l’événement perturbant. Mais même lorsque vous vous sentez mieux, vous pouvez être troublé de temps en temps par des souvenirs ou des émotions douloureuses, notamment en réaction à des déclencheurs tels que l’anniversaire de l’événement ou quelque chose qui vous rappelle le traumatisme.
Si vos symptômes de traumatisme psychologique ne s’atténuent pas – ou s’ils s’aggravent – et que vous êtes incapable de tourner la page sur l’événement pendant une période prolongée, vous souffrez peut-être d’un syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Si le traumatisme émotionnel est une réaction normale à un événement perturbateur, il devient un SSPT lorsque votre système nerveux est “bloqué” et que vous restez en état de choc psychologique, incapable de donner un sens à ce qui s’est passé ou de traiter vos émotions.
Qu’un événement traumatique implique ou non la mort, vous devez, en tant que survivant, faire face à la perte, au moins temporaire, de votre sentiment de sécurité. La réaction naturelle à cette perte est le deuil. Comme les personnes qui ont perdu un être cher, vous devez passer par un processus de deuil. Les conseils suivants peuvent vous aider à faire face au sentiment de deuil, à guérir du traumatisme et à poursuivre votre vie.
Premier conseil pour la guérison d’un traumatisme : bougez
Un traumatisme perturbe l’équilibre naturel de votre corps, vous figeant dans un état d’hyperexcitation et de peur. En plus de brûler l’adrénaline et de libérer des endorphines, l’exercice et le mouvement peuvent contribuer à réparer votre système nerveux.
Essayez de faire de l’exercice pendant 30 minutes ou plus la plupart des jours. Ou, si c’est plus facile, trois séances d’exercice de 10 minutes par jour sont tout aussi efficaces.
Les exercices rythmés qui font travailler les bras et les jambes, comme la marche, la course, la natation, le basket-ball ou même la danse, sont les plus efficaces.
Ajoutez un élément de pleine conscience. Au lieu de vous concentrer sur vos pensées ou de vous distraire pendant que vous faites de l’exercice, concentrez-vous vraiment sur votre corps et sur ce qu’il ressent lorsque vous bougez. Remarquez la sensation de vos pieds qui touchent le sol, par exemple, ou le rythme de votre respiration, ou la sensation du vent sur votre peau. L’escalade, la boxe, la musculation ou les arts martiaux peuvent vous faciliter la tâche – après tout, vous devez vous concentrer sur les mouvements de votre corps pendant ces activités afin d’éviter les blessures.
Conseil n° 2 : ne vous isolez pas
Après un traumatisme, vous pouvez avoir envie de vous retirer des autres, mais l’isolement ne fait qu’aggraver les choses. Le contact direct avec les autres vous aidera à guérir. Faites donc l’effort d’entretenir vos relations et évitez de passer trop de temps seul.
Vous n’êtes pas obligé de parler du traumatisme. Se rapprocher des autres n’implique pas forcément de parler du traumatisme. En fait, pour certaines personnes, cela ne fait qu’aggraver la situation. Le réconfort vient du fait de se sentir engagé et accepté par les autres.
Demandez du soutien. Si vous n’êtes pas obligé de parler du traumatisme lui-même, il est important que vous ayez quelqu’un avec qui partager vos sentiments en face à face, quelqu’un qui vous écoutera attentivement sans vous juger. Adressez-vous à un membre de la famille, un ami, un conseiller ou un membre du clergé en qui vous avez confiance.
Participez à des activités sociales, même si vous n’en avez pas envie. Faites des activités “normales” avec d’autres personnes, des activités qui n’ont rien à voir avec l’expérience traumatisante.
Renouez avec de vieux amis. Si vous vous êtes éloigné de relations qui étaient autrefois importantes pour vous, faites l’effort de reprendre contact.
Rejoignez un groupe de soutien pour les survivants de traumatismes. Le fait d’entrer en contact avec d’autres personnes confrontées aux mêmes problèmes peut contribuer à réduire votre sentiment d’isolement, et le fait d’entendre comment les autres s’en sortent peut vous inspirer dans votre propre rétablissement.
Faites du bénévolat. En plus d’aider les autres, le bénévolat peut être un excellent moyen de combattre le sentiment d’impuissance qui accompagne souvent les traumatismes. Rappelez-vous vos points forts et retrouvez votre sentiment de puissance en aidant les autres.
Faites-vous de nouveaux amis. Si vous vivez seul ou loin de votre famille et de vos amis, il est important de vous faire de nouveaux amis. Suivez un cours ou adhérez à un club pour rencontrer des personnes ayant des intérêts similaires aux vôtres, connectez-vous à une association d’anciens élèves ou contactez vos voisins ou vos collègues de travail.